Une ingénierie du traitement de l’eau pour Haïti

En Haïti on estimait, avant le séisme de janvier 2010 qui a encore aggravé dramatiquement la situation, que seuls 20 % de la population urbaine avait accès à l’eau au robinet à domicile, les autres devant trouver une autre forme d’approvisionnement, souvent chère ou de mauvaise qualité. La plupart de ces sources d’approvisionnement fournit en réalité une eau non potable, même pour les privilégiés qui ont un robinet à domicile, et qui peut être très dangereuse comme l’a dramatiquement souligné l’irruption du choléra dans le pays en octobre 2011. Au-delà du choléra, les maladies hydriques sont fréquentes, et la mortalité qu’elles entraînent très élevée en zone rurale comme en zone urbaine.

Ce constat a conduit il y a longtemps la Fraternité de l’Incarnation (Petits frères et Petites sœurs de l’Incarnation, ou PFI-PSI), à considérer comme prioritaire la question de l’eau potable pour le développement humain, et à entreprendre de trouver une solution adaptée au traitement de l’eau en zone urbaine comme en zone rurale, à la portée de tous.

C’est pour cela qu’AquaOrbi a élaboré et conduit le projet « Eau de Pandiassou », démarré en 2008. Ce projet a permis d’installer en Haïti la première unité capable de potabiliser l’eau d’un lac dans le pays. Elle utilise la technique de l’ultrafiltration.

Il s’agissait là d’une première étape, visant à valider des choix. L’objectif visé est plus ambitieux : créer, en Haïti, une capacité de production autonome pour l’assemblage et la maintenance de système de production d’eau potable.

C’est le projet « Fratènite dlo », détaillé et illustré dans le document joint.




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